Vers une vraie et durable révolution des mentalités

Publié le par Tous Vivants

 

D’une élection dont personne n’attendait véritablement grand-chose, un fait majeur a surgi.

 

La souris a accouché d’une montagne !

 

Celle du basculement de l’opinion, toutes tendances confondues, en faveur de la planète.

 

« En faveur de la planète » paraît, en effet, l’expression la plus appropriée.

 

Il s’agit d’un coup de cœur, d’une intense émotion…et d’un aveu de culpabilité : « je suis en train de tuer la planète. »

 

Et soudain ce qui n’avait aucune ou peu d’importance une heure plus tôt – du moins le croyait-on – est devenu primordial, essentiel.

 

Sans savoir ce que nous pouvons réellement faire pour sauver la planète, nous votons pour elle, avec enthousiasme.

 

Touchés par la suprême beauté de la Nature et sensibles à sa fragilité nous sommes pleins de générosité pour voler à son secours.

 

Il en est ainsi pour tous les moments de grande émotion nées de la souffrance des catastrophes de ce monde : un prodigieux sentiment de solidarité nous submerge. Notre dévouement est désintéressé, entier et sincère.

 

Très souvent une émotion chasse l’autre…et la précédente se perd dans les sables de l’oubli.

 

Mais la planète est « une », là, à l’aube comme au coucher du soleil.

 

L’autoroute creusée, la forêt coupée, le taureau martyrisé, les sols pollués, l’air vicié, les abattoirs, les élevages concentrationnaires…tout est toujours présent !

 

Gaspiller, détruire, dévaster, saccager, polluer, martyriser…discriminer, opposer, exclure, exterminer…

 

Oui, il est possible d’y renoncer. Oui, progressivement, nous prenons conscience que nous pouvons l’éviter.

 

Le bien-être humain et non humain est possible. Le droit d’autrui au respect est possible.

 

Ce qui paraissait aberrant hier devient naturel aujourd’hui.

 

La flore, la faune doivent être protégées non parce qu’elles sont ou seront éventuellement utiles mais parce qu’elles sont, parce qu’elles constituent la richesse et la diversité du Vivant, parce qu’elles existent tout simplement.

 

La planète taillable et corvéable à merci : c’est fini !

 

Le cerf poursuivi, haletant, stressé, terrorisé et achevé au couteau : c’est fini !

 

Révolution silencieuse peut-être mais révolution irréversible !

 

TOUS  VIVANTS

http://www.tousvivants.org

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« Nous n’avons pas créé TOUS  VIVANTS pour avoir le Pouvoir mais pour donner du pouvoir à celles et ceux qui partagent cette éthique et ces valeurs. »

Isabelle SOUBIRAN

Présidente fondatrice

isabelle.soubiran@tousvivants.org 

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J
Je crois que nous sommes d'accord : le terme "planète" doit être pris au sens de "communauté du Vivant". Et c'est vrai qu'au sein de cette communauté les êtres humains ont une responsabilité à la fois démographique, économique et éthique.<br /> Comme l'affirme Pierre Bail, nous devons modestement, "humainement" assumer notre fonction de responsabilité et de réconciliation.
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P
J'entends parler de " Planète", mais personnellement je pense que " La Planète " sera toujours là dans des centaines d'années, comme elle était là, il y a près de 4,6 milliards d'années.<br /> C'est plutôt, NOUS, qui vont aller mal, et très mal. A mon avis, plutôt de dire, la "Planète" va mal, il faudrait mieux dire, "NOUS" allons mal. Presque chaque jour, et ce depuis plusieurs mois, 2 600 personnes se retrouvent au chômage. La fin de droits n'est pas loin, le temps passe vite. C'est extrêmement difficile d'être aux manettes d'un pays, ou d'être responsable des autres. Trop nombreux sur terre, certainement, très mal organisés surement ! Un nombre infiniment tout petit dirige " le monde". Il faut une énergie exceptionnelle pour simplement être vigilant. Réunir quelques bonnes volontés, et se donner une direction tout simplement humaine, le programme est déjà titanesque. Bien à vous.
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R
Oui, une belle prise de conscience mais les écologistes sont encore loin d'être majoritaires.<br /> Il est probable que nous devons ce revirement à la diffusion du film Home
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